Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) est la deuxième plus grande espèce animale après la baleine bleue, l’adulte peut atteindre 27 mètres de long (source : Wikipedia).
Le specimen observé est un jeune mâle de 17 mètres qui s’est échoué vivant, mais dans un grand état de faiblesse, sur les rochers de Port Saint Michel à Batz-sur-mer et a rapidement succombé à ses blessures. La photo a été prise quelques heures après le décès (le 22 janvier 2019), ce qui explique le très bon état de conservation du corps, en dehors des lacérations consécutives aux chocs contre les rochers et d’une blessure à la mâchoire potentiellement antérieure à l’échouage.
Ce type d’échouage sur les côtes de France métropolitaine est rare mais pas exceptionnel. Il concerne plus souvent des cétacés décédés depuis plusieurs jours, dont le cadavre s’échoue à la faveur des courants, souvent dans un état de décomposition avancé. Les causes de la mort peuvent être accidentelles (collision avec un navire, ingestion de déchets plastiques...) ou liées à une maladie. Lorsque l’état du corps le permet, des prélèvements, voire une autopsie, peuvent être pratiqués par des organismes spécialisés comme l’Observatoire Pelagis (Université de La Rochelle / CNRS).