Les frênes, son des arbres du genre Fraxinus, appartienant à la famille des Oléacées et comprenant une soixantaine d’espèces.
Le nom « Fraxinus » a une étymologie variant selon les sources. Il viendrait du latin « lance », car les lances des soldats étaient faites en bois de frêne. D’autres sources indique qu’il viendrait du grec phraxis « haie » (car on utilise souvent l’arbre pour faire des haies). wikipédia licence CC-BY-SA
c’est pour les effets antirhumatismaux et diurétiques de ses feuilles qu’on apprécie le frêne. On les emploie par voie interne et par voie externe, à raison d’une poignée par litre d’eau. Bouillir, puis infuser dix minutes. Boire à volonté, avec du jus de citron. On peut remplacer la moitié des feuilles de frêne par des feuilles de cassis. On peut également préparer un vin médicinal en laissant macérer quelques jours une vingtaine de feuilles dans un litre de vin blanc. Pour les usages externes, faire bouillir les feuilles pendant 15 minutes, puis appliquer en compresses sur les endroits douloureux.
À l’instar du Chêne, le Frêne est un symbole de solidité puissante. On en faisait des hampes de lances. Dans les traditions scandinaves, cet arbre symbolise l’immortalité et sert de lien entre les trois niveaux du cosmos. Dans les anciens pays baltes, l’homme étourdi et un peu niais est qualifié de frêne car il est considéré comme aveugle. En effet, ne sachant pas quand vient le printemps, il reste longtemps dénudé. Tandis qu’à l’automne, craignant de paraître ridicule à nouveau, il est le premier à se dépouiller rapidement de toutes ses feuilles.
Dans l’Europe nordique, le Frêne est le symbole de la fécondité. Il est perçu comme l’arbre de la féminité car c’est dans sa ramure qu’une femme peut suspendre certaines amulettes qui font battre le coeur de l’homme qu’elle désire.